drainage lymphatique de bien-être | pause-massage.com Paris
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Drainage esthétique

Le drainage esthétique est un drainage lymphatique manuel non médical.

 

Déroulement du drainage lymphatique

 

Le drainage lymphatique est une technique de soin très douce, réalisée sans huile, destinée à relancer la circulation de la lymphe. Il peut être utilisé à but thérapeutique ou esthétique.

La technique consiste à effectuer des pressions circulaires, lentes et régulières sur la peau, en suivant le sens de circulation de la lymphe. Son action circulatoire permet de réduire les œdèmes, de soulager les sensations de jambes lourdes et d’améliorer le retour veineux. Il  « désinfiltre » les tissus, lutte contre la rétention d’eau, favorise la perte de poids et l’élimination de la cellulite, améliore la cicatrisation et les vergetures.

Par son action sur le système nerveux central, le drainage lymphatique permet d’améliorer le sommeil, traiter la constipation en favorisant le bon fonctionnement de l’intestin. Certains gynécologues le recommandent également pour traiter l’endométriose.

 

La séance dure une heure, bien qu’il soit très doux à recevoir, le drainage lymphatique a une action importante sur le métabolisme. La personne rentre en état de grande relaxation et il lui arrive souvent de s’endormir. Parallèlement, elle peut se refroidir. La table est donc chauffante et deux couvertures sont utilisées pour le soin de façon à ne découvrir que la partie travaillée pour un confort maximum.

Les contre indications : inflammations aiguës, tuberculose, toxoplasmose, thrombose, troubles cardiaques importants, cancer évolutif, hyperthyroïdie, asthme bronchique, greffes d’organes et les trois premiers mois de grossesse.

 

 

Le système lymphatique

 

Le système lymphatique joue un rôle très important dans notre système immunitaire.

Système circulatoire complet, parallèlement au système sanguin, il parcours tout notre corps. Il est composé des vaisseaux lymphatiques ou circule la lymphe, des ganglions qui filtrent la lymphe et des organes lymphatiques : amygdales, appendice, rate, thymus et moelle osseuse.

Les  systèmes sanguins et lymphatiques sont interdépendants et fonctionnent en vases communicants.

Relancer le système lymphatique contribue à améliorer la circulation sanguine.

 

Contrairement au système sanguin entraîné par  le cœur, le système lymphatique ne possède pas de pompe. Sa circulation est beaucoup plus lente que celle du sang. Ce sont les mouvements du corps, la respiration abdominale et la contraction des muscles qui en assurent le mouvement.

80%  des vaisseaux sont situés en superficie du corps, juste sous la peau. Au cours du drainage lymphatique, la pression sera donc très douce sur une grande partie du corps et plus appuyée sur les zones des collecteurs, plus larges et plus profondes.

 

 

La lymphe

 

Le mot lymphe est issu du mot latin « limpidus » qui signifie clair, limpide. Liquide incolore ou légèrement jaunâtre, sa composition est proche de celle du plasma sanguin. Elle contient des globules blancs et des substances nutritives. C’est par elle que sont éliminés les toxines de l’organisme, les microbes et les déchets cellulaires. Notre corps contient de deux à cinq litres de lymphe. En cas de nécessité ou de pathologie, le débit peut monter jusqu’à vingt litres.

 

Les ganglions lymphatiques

 

Les ganglions sont situés le long du réseau lymphatique, ils peuvent êtres isolés ou groupés en chaînes ganglionnaires dans des zones particulières; notamment le long du cou, sous les clavicules, sous les bras où au pli de l’aine. Leur taille varie de 1 à 20mm selon leur emplacement.

Les ganglions représentent de véritables petites stations d’épuration du corps que la lymphe traverse pour y être filtrée. Ils assurent la défense immunitaire de l’organisme, principalement en produisant les anticorps nécessaires en cas de maladie. Un gonflement des ganglions indique généralement une maladie.

 

 

 

Histoire du drainage lymphatique

 

A la découverte de la lymphe

 

Dans l’antiquité

 

Il y a 3000 ans, les égyptiens connaissaient l’existence d’une autre circulation, parallèle à la circulation sanguine. Les incas la mentionnent également.

 

Chez les grecs, la Pythie, prêtresse du Ve siècle avant J.C., proférait des oracles en se référant au « sang blanc ». On peut supposer qu’il s’agit bien de la lymphe.

L’anatomiste Hérophilos (IIIe siècle avant J.C.) décrit avec précision le chyle ou « vaisseaux lactés ».

 

Galien (IIe siècle de notre ère) met en évidence, lors d’expérimentations, la présence d’un liquide séreux qu’il nomme « ichor » lorsque le sang est extrait de son contexte corporel et mis au repos. A cette époque, on parle aussi de « pneuma », un sang aéré différent du sang veineux : là aussi l’on peut se demander s’il ne s’agirait pas tout bonnement de la lymphe.

 

Dans le X e et XI e siècle après J.-C., des chercheurs arabes (Avicienne et Rhazès) décrivirent la circulation lymphatique.

 

 

Plus près de nous

 

De nouveau, en  1622, un chirurgien et anatomiste italien du nom de Gasparus Asellius découvre les vaisseaux lymphatiques de l’intestin lors de vivisections sur des chiens. Il les nomme « venae lactera », veines lactées, à cause de la couleur opalescente et nacrée qui caractérise la lymphe à cet endroit, au cours de la digestion.

 

A partir de 1637, un médecin-mathématicien danois, Charles Bartholin, consacrera une grande partie de sa carrière à l’étude des vaisseaux lymphatiques. Il découvrira que le système lymphatique est un système complètement distinct.

 

A la même période, son contemporain français,  le médecin et anatomiste Jean Pecquet qui soignait madame de Sévigné, étudie lui aussi la circulation lymphatique, principalement au niveau du thorax. Il donnera son nom à la « citerne de Pecquet » qui est le plus grand réservoir de lymphe du corps et se trouve au niveau du bas de l’estomac.

 

C’est en 1883 que Constant Sappey, anatomiste réputé français publie un atlas anatomique. Il inclut une étude détaillée du système lymphatique illustré de nombreuses planches anatomiques qui sont toujours reprises dans la plupart des ouvrages actuels.

 

Mais l’histoire n’est pas finie ! En 2015 des chercheurs ont découvert aux Etats Unis la présence de vaisseaux lymphatiques au sein des méninges. Cette découverte pourrait améliorer la compréhension de nombreuses maladies affectant le système nerveux central et le système immunitaire. Par exemple  la sclérose en plaques, cette maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central, ou encore la maladie d’Alzheimer.

 

 

A l’origine du drainage

 

A la fin du XIXe siècle, le chirurgien Alexandre Winiwarter introduit un procédé de massage efficace pour traiter l’œdème lymphatique avec la notion de manœuvres abordant le membre de façon centrifuge. C’est l’ancêtre du drainage lymphatique manuel.

 

A la même période, en France, le docteur Fège publie un ouvrage décrivant une nouvelle méthode de massage médical qui pose les bases du massage circulatoire moderne.

 

La méthode Vodder

C’est entre 1932 et 1936 qu’Emil Vodder, docteur en philosophie puis physiothérapeute invente la technique du drainage lymphatique manuel. Il présentera sa méthode à paris en 1936 dans une exposition appelée « santé et beauté ».

En collaboration avec son épouse Astrid, il crée en 1942 à Copenhague un institut de lymphodrainage où ils enseignèrent la méthode Vodder pendant 25 ans.

 

Drainage esthétique
1h00 : 60€

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Ce massage est un massage de bien-être, il est non thérapeutique et ne s’apparente à aucune pratique médicale ni paramédicale occident